Alors que les SCPI continuent de proposer des rendements intéressants, de nombreux sites se présentant soit comme des société de gestion, soit comme conseiller en gestion de patrimoine tentent de vous voler. Voilà nos conseils pour ne pas vous faire arnaquer.
Si vous avez le moindre doute, nous vous recommandons d’utiliser notre outil en ligne et gratuit pour savoir si le site qui vous propose un investissement n’est pas sur la liste noire de l’AMF.
Comme pour tous les placements qui drainent de gros flux d’argent, les SCPI suscitent toutes les convoitises, et pas toujours des plus honnêtes. Depuis l’année dernière, les arnaques aux sociétés civiles de placement immobilier fleurissent sur internet. Certains sites, non autorisés par l’Autorité des marchés financiers (AMF), prétendent en effet vendre des parts de SCPI. Les escrocs sont organisés et leurs méthodes, bien ficelées.
Ils font croire, par exemple, qu’ils ont reçu une autorisation de l’AMF en apposant son nom sur les documents d’information ou sur leur plateforme. D’autres usurpent les numéros d’enregistrement de sociétés de gestion de patrimoine en règle ou ayant pignon sur rue et fournissent de faux certificats de propriété de parts de SCPI. D’autres encore commercialisent réellement ce produit financier mais sans offrir les garanties exigées par l’AMF. Dans ce cas, l’investisseur peut être trompé par des informations mensongères sur la rentabilité du portefeuille de biens immobiliers et n’a aucune garantie sur la qualité de son investissement.
Demandez conseil à votre banquier ou votre conseiller financier
Pour éviter les déconvenues, mieux vaut passer un peu de temps avec votre conseiller financier habituel plutôt que de vous lancer seul sur Internet ou de vous adresser à un courtier que vous ne connaissez pas. Et si vous préférez tout de même la Toile pour faire fructifier vos économies, procédez à des vérifications : l’intermédiaire qui vend des SCPI est obligé d’avoir le statut de conseiller en investissement financier (CIF). Il est également contraint d’adhérer à une organisation professionnelle agréée par l’AMF comme l’Anacofi CIF ou la Chambre nationale en conseil de gestion de patrimoine (CNCGP). De plus, il doit être immatriculé à l’Orias, l’organisme qui tient le registre des intermédiaires en assurance, banque et finance. Renseignez-vous sur Orias.fr.
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L’AMF propose une liste noire des structures qui n’ont pas les autorisations
Le site de l’AMF constitue également une source précieuse d’informations : une liste noire de structures n’ayant pas l’autorisation de collecter des fonds est régulièrement mise à jour. Attention, elle n’est pas exhaustive. Dans un communiqué paru en avril 2019, elle indiquait par exemple que les sites Lascpi.fr et Scpi-gouv.fr avaient accolé abusivement le logo AMF à un simulateur de placements et à des guides relatifs à l’investissement dans des SCPI. Par ailleurs, la liste publiée le 8 janvier 2020 pointait du doigt Scpi-consulting.com, Scpieurope.com ou encore Scpi-foncieres.com. Ces plateformes ont usurpé les numéros d’enregistrement de sociétés bien réelles. En cas de doute, il est fortement conseillé de contacter AMF – Épargne Info Service au 01 53 45 62 00. Ces arnaqueurs ont tous un point commun, qui doit immédiatement vous alerter : ils proposent des rendements annuels mirobolants, parfois supérieurs à 7 % !
Nous avons créé un outil pour vous aider à vérifier si le site qui vous propose d’investir est fiable ou non. Notre outil est gratuit et reprend les données de l’AMF de façon plus simple.