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Produits structurés : fonctionnement, exemples et conseils

Expert
Posté par
Benoît Fruchard
Mis à jour le
12 avril 2023

Longtemps réservés aux investisseurs aguerris, les produits structurés sont désormais plus facilement accessibles au « grand public ». Il s’agit d’ailleurs d’une solution de plus en plus en vogue dans le contexte actuel de fluctuations des marchés. Avant d’investir, comprendre comment fonctionnent les produits structurés est essentiel pour ne pas se tromper.. Rendement, risques, exemples… On vous dit tout sur les produits structurés.

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Les produits structurés « pour les nuls » : définition 

Un rendement calqué sur l’évolution d’un indice

Lorsque vous investissez dans des produits structurés, les performances sont corrélées à l’évolution d’un indice côté en bourse. Mais contrairement aux ETF qui suivent exactement la courbe des indices boursiers, les produits structurés sont construits sur un tout autre modèle. Les performances sont fixes et le rendement est connu à l’avance. 

Vous investissez donc en connaissant la rémunération de votre investissement, aussi appelé “coupon”. Votre placement peut aussi être bloqué pendant une période plus ou moins longue (de 1 à 3 ans).

Voici un graphique pour mieux mesurer l’écart entre l’évolution du sous-jacent et l’évolution du produit structuré (coupon) : 

produit structure exemple fonctionnement

Ce graphique vous permet de comprendre quelques éléments fondamentaux des produits structurés : 

  • La performance du coupon ne suit pas linéairement celle d’un indice. C’est certainement l’élément le plus fondamental à avoir en tête avant d’investir. C’est aussi un avantage en cas de baisse du sous-jacent, car même si l’indice baisse fortement, vous pourrez récupérer l’intégralité du capital à échéance, grâce à la barrière de protection (nous y reviendrons en détail par la suite).
  • Les produits structurés peuvent être rappelés par anticipation. En théorie, ils sont souscrits pour une période de 10 ans maximum. Dans les faits, ils sont généralement rappelés avant si le sous-jacent a atteint les objectifs de performance. Le coupon est donc dans notre exemple remboursé au bout de 6 ans seulement.
  • Ils sont bloqués pendant une certaine période de temps. Même si le sous-jacent surperforme durant les premiers mois de votre investissement, vous ne pourrez pas récupérer vos fonds. Ils sont bloqués sur une période qui va de 1 à 3 ans suivant les contrats.

Pour résumer, investir dans un produit structuré consiste à miser sur l’évolution positive d’un sous-jacent. Si l’indice chute, l’investissement est garanti, en tout ou partie. Le but des produits structurés est donc de rechercher un maximum de gains tout en minimisant les risques. 

Les produits structurés vous permettent d’investir sur les marchés financiers, même si vous n’avez pas de connaissances pointues en finance.  

Des produits créés par des banques et assureurs pour sécuriser les rendements

Non cotés, les produits structurés sont « créés » par des banques, compagnies d’assurance… Il est possible d’en acquérir, par exemple, au sein d’une assurance-vie multisupport, d’un Plan épargne en actions ou d’un Plan Épargne Retraite. 

Selon les produits, on trouve plusieurs types de sous-jacents : actions, obligations, indices de la Bourse (CAC40 par exemple), matières premières… C’est l’émetteur du produit structuré qui choisit un ou plusieurs sous-jacents comme référence(s). 

Les banques et assurances-vie proposent des produits structurés pour permettre aux épargnants de bénéficier de rendements attractifs sans trop s’exposer. Il faut cependant bien comprendre le produit avant d’investir car certains sont connus pour être complexes. Ils peuvent différer énormément d’un produit à l’autre.

Un investissement à capital plus ou moins garanti

Il s’agit d’un investissement à court, moyen ou plus long terme. La garantie totale ou partielle en capital est assurée après 2, 5, 8 ans voire plus. Tout dépend là encore du produit. Une fois la date d’échéance atteinte (on parle de « maturité »), vous récupérez tout ou partie de votre capital et encaissez des gains, s’il y en a. Attention toutefois : de vrais risques de pertes en capital existent. 

Ce sont donc des produits particulièrement attractifs pour les épargnants, car ils permettent de rentrer indirectement sur le marché actions sans, forcément, prendre trop de risques. Investir dans des actions peut en effet être très risqué si l’épargnant ne diversifie pas suffisamment ses placements. Les produits structurés sont donc un bon moyen de profiter de la hausse des indices boursiers sans perdre de temps à diversifier son portefeuille d’actions.

Il est de plus en plus rare de trouver un produit structuré avec une garantie en capital à l’échéance de 100 %. Certains offrent quand même une garantie équivalente à 90 % de l’investissement initial (net de frais). 

Comment fonctionne un produit structuré ?

Les produits structurés prennent souvent la « forme » de FCP (Fonds communs de placement), d’EMTN (Euro Medium Term Note) ou de CLN (Credit Linked Note). Et ils sont tous « uniques ». Leur composition exacte dépend des choix opérés par l’émetteur, c’est-à-dire par la banque ou l’assureur qui les construit. Tous les produits structurés n’intègrent donc pas les mêmes instruments financiers.  

Ne confondez pas produits dérivés et produits structurés. Pour faire simple, les produits dérivés sont des actifs ayant un rendement basé sur un sous-jacent. Un produit structuré est quant à lui un assemblage de produits financiers. 

En deux mots, un produit structuré peut se composer, par exemple, d’une obligation de premier rang, d’autres obligations, d’un ou de plusieurs sous-jacents, de produits dérivés (options, swaps…)… Vous le voyez, il s’agit de produits à la composition complexe

Le sous jacent : le fondement à la base des produits structurés

L’un des éléments les plus importants est sûrement le sous-jacent. Ce sera la référence qui déterminera le rendement du produit. Selon les produits, il peut s’agir :

  • d’un indice boursier (CAC40, S&P 500, Nasdaq…) ;
  • d’un panier d’actions ;
  • du cours d’une matière première…

 Et si ce sous-jacent évolue à la hausse, vous réalisez des gains selon les modalités de votre produit. 

Un engagement sur une durée minimale déjà fixée

Lorsque vous faites l’acquisition d’un produit structuré, vous vous engagez sur une certaine durée. Si l’échéance est fixée 3 ans plus tard, vous ne récupérerez pas votre capital avant cette date, sauf si vous parvenez à revendre le produit. Et à échéance régulière, on regardera l’évolution du sous-jacent, à des dates précises, appelées « strike ». Selon le produit structuré, on pourra avoir une « date de constatation » chaque mois, année… Si l’indice de référence a grimpé, vous pourrez donc percevoir des gains. Attention toutefois : tous les produits structurés ne servent pas forcément de gains à intervalles réguliers. 

Le choix du produit structuré : risque moindre, rendement plus faible

Certains produits structurés entendent minorer les risques au maximum pour les investisseurs. En contrepartie, ces derniers devront accepter un potentiel de rendement plus faible. Le sous-jacent utilisé sera le cas échéant moins fluctuant, ou les risques lissés sur plusieurs sous-jacents. À l’inverse, les produits structurés qui reposent sur un sous-jacent plus risqué sont potentiellement plus rémunérateurs

Comment se passe l’investissement dans des produits structurés ? 4 exemples concrets

Il existe plusieurs catégories de produits structurés (les “autocall” et les “down in reverse convertible” pour ne citer que les principaux). En France, la très grande majorité des produits structurés proposés sont des autocall. Nous avons donc choisi de nous focaliser sur eux pour vous permettre de mieux appréhender tous les cas de figure possibles (ils peuvent être nombreux !).

Une fois par an, à une date prévue dans le contrat, l’émetteur compare la valeur du sous-jacent avec son niveau initial pour voir si le coupon peut être liquidé par anticipation. Pour favoriser la compréhension des mécanismes de remboursement du coupon, voici 4 graphiques qui retracent différents scénarios possibles : 2 favorables, 1 relativement défavorable et 1 très défavorable.

Exemple de scénario favorable avec remboursement anticipé

exemple scénario favorable avec remboursement anticipé produit structure

L’engagement maximal est généralement sur 10 ans, mais un rappel anticipé est tout à fait possible. Dans notre exemple, l’engagement minimal est de 3 ans. Même si le sous-jacent est brièvement passé en positif pendant les 3 premières années, aucun remboursement du coupon n’est possible. 

Sur le graphique, on voit que le sous-jacent repasse en positif entre la 6e et la 7e année. Mais comme les constatations se font seulement annuellement, il faut attendre 7 ans pour que le sous-jacent soit de nouveau en positif par rapport à sa valeur initiale. Si les constatations avaient été journalières, mensuelles voire trimestrielles, le rappel aurait pu être réalisé avant.

Performance sur 7 ans : +35%

Exemple de scénario favorable avec remboursement à échéance

Exemple de scénario favorable avec remboursement à échéance produit structure

Dans cet exemple, le souscripteur obtient le remboursement à échéance et non par anticipation, car le produit n’a jamais été en positif auparavant. Même si le sous-jacent n’a pas atteint le rendement du coupon sur 10 ans, l’investisseur perçoit son coupon de 50% (5% x 10 ans), car le sous-jacent a retrouvé sa valeur initiale.

Performance sur 10 ans : +50%

Exemple de scénario plutôt défavorable 

Exemple scénario défavorable  produit structure

Dans ce cas de figure, le souscripteur n’obtient pas le remboursement à échéance, car le produit n’a jamais été en positif pendant la période de temps où il aurait pu être rappelé. 

Il n’a cependant pas franchi la barrière de protection de -50% à échéance. L’investisseur récupère donc l’intégralité de son capital investi, mais sans les intérêts. Cela permet cependant de limiter les dégâts (dans notre exemple, il aurait perdu 40% de son capital sans la barrière de protection à -50%).

Performance sur 10 ans : 0%

Exemple de scénario très défavorable 

Exemple scénario défavorable produit structure

C’est le pire scénario. Au bout des 10 ans, le coupon se retrouve sous la barre de protection de – 50%. Non seulement le souscripteur ne perçoit pas son coupon à échéance, mais il doit en plus supporter une perte en capital importante.

Performance sur 10 ans :  -55%

Ces exemples permettent de garder en tête que les produits structurés ne sont pas un placement sûr à 100%. La barrière de protection est une sécurité, mais une perte en capital reste possible si elle est franchie.

La constatation annuelle réduit aussi les chances de remboursement anticipé. Si le sous-jacent passe régulièrement en positif en cours d’année mais finit en négatif à chaque date de constatation, le souscripteur peut se retrouver lésé. C’est la raison pour laquelle, nous ne saurions trop vous conseiller des produits structurés avec des constatations plus régulières (dans l’idéal journalières). Vous pouvez consulter notre classement des meilleurs produits structurés pour avoir accès à des placements qui offrent davantage d’opportunités de sortie (à des rendements attractifs) : 

Quels sont les meilleurs produits structurés ?

Quels sont les produits structurés les plus connus ?

Il est impossible de dresser une liste de tous les produits structurés que l’on trouve sur le marché. Attardons-nous plutôt sur quelques grands « types » de produits structurés

Les produits structurés à capital garanti

Comme leur nom l’indique, il y a une vraie « protection » du capital avec ce type de produits structurés. Vous ne pourrez pas réaliser de pertes. Vous investissez une somme qui vous sera remboursée en intégralité à l’échéance, nette de frais. En contrepartie de cette garantie à 100 %, vous devrez toutefois accepter un potentiel de rendement plus faible

Les fonds à capital protégé

Autre exemple de produits structurés : les fonds à capital protégé. Ici, ce n’est pas l’intégralité de l’investissement initial qui est garantie mais, par exemple, 90 %. Vous l’aurez compris : on pourra faire face à une perte en capital, si le sous-jacent n’évolue pas dans le bon sens. Si celui-ci baisse, l’investisseur accusera cette perte. 

Les fonds « autocall »

Avec les fonds « autocall », le capital investi peut être remboursé avant même l’échéance, via le versement de « coupons ». Ces derniers sont composés d’une part de capital et d’une part de plus-values, si le sous-jacent affiche une évolution positive. Ces coupons automatiques pourront tomber à des dates fixées au départ, dans le cas d’une performance nulle ou positive de l’indice de référence. Et le capital sera garanti à l’échéance, sauf si le sous-jacent accuse une trop grosse baisse (la baisse maximale acceptée est déterminée au départ). 

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Quels sont les avantages et inconvénients des produits structurés ?

Il serait faux de dire que les produits structurés sont encore réservés aux plus gros investisseurs. Désormais, ces produits complexes peuvent séduire tous les types d’épargnants souhaitant dynamiser et diversifier leur épargne. 

Voyons d’abord les principaux points forts des produits structurés

  • Le potentiel de rendement, qui permet de bien dynamiser une partie de son épargne, 
  • La garantie du capital (en tout ou partie),
  • Les produits structurés s’adressent à à peu près tous les profils (objectifs, appétence aux risques…),
  • Les produits structurés représentent une belle solution de diversification de vos placements,  
  • Les produits structurés peuvent être acquis dans des enveloppes fiscales (assurance-vie, PEA, PER). On peut donc profiter de la fiscalité privilégiée qui vient avec ! 
  • Tous les éléments sont connus au départ : date du strike, coupons, couloir de protection… Vous investissez donc en connaissance de cause. 

Voyons maintenant les inconvénients majeurs des produits structurés

  • Ils restent des produits complexes : faites-vous accompagner ou formez-vous avant de vous positionner, 
  • De vrais risques de pertes en capital existent pour certains fonds structurés. Globalement, plus le potentiel de rendement est fort, plus les risques sont élevés ! 
  • Le risque de pertes si vous souhaitez vendre avant l’échéance prévue, 
  • Les frais, qui peuvent assez largement grignoter la rentabilité globale d’un produit structuré, 
  • Le risque de liquidité : vous pourrez avoir du mal à revendre votre produit structuré avant son échéance, 
  • Les pénalités en cas de sortie anticipée

Comment accéder au marché des produits structurés ?

Nous l’avons dit, les produits structurés sont des actifs non cotés fabriqués par des banques, compagnies d’assurance… On trouve donc de nombreuses entités sur le marché des produits structurés : BNP Paribas, Hedios, Société Générale, Natixis, Kepler Chevreux… 

Beaucoup plus accessibles que par le passé, les produits structurés peuvent aujourd’hui être acquis au sein

  • D’une assurance-vie,
  • D’un PEA (Plan épargne en actions), 
  • D’un PER (Plan épargne retraite), 
  • D’un compte-titres, 
  • D’un contrat de capitalisation. 

Pour pouvoir acquérir des produits structurés dans votre assurance-vie, il faut que celle-ci vous donne accès aux unités de compte. Il faut donc qu’elle soit « multisupport ». 

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Comment choisir ses produits structurés ?

Le premier conseil à suivre, lorsque l’on compare des produits structurés, est de bien lire leur Document d’Information Clé pour les investisseurs (DICI). Chaque produit en a un. C’est ici que vous trouverez toutes les informations essentielles. Caractéristiques, fonctionnement, niveau de risque, échéance, rendement visé… Tout y est. 

Si vous êtes néophyte en matière de produits financiers, nous vous conseillons évidemment de vous faire accompagner dans la sélection de vos fonds structurés. 

Pour vous aider à faire votre choix, vous pouvez prendre en compte quelques-uns des principaux éléments à prendre en compte lorsque l’on compare des produits structurés juste après.

Quels sont les éléments qui définissent un produit structuré ?

Il existe plusieurs éléments qui servent à définir et à déterminer le fonctionnement d’un produit structuré. Chaque élément devra être pris en compte séparément et compris pour s’assurer que le produit correspond à votre profil. Voilà la liste des éléments :

  • Actif(s) sous-jacent : Les produits structurés sont toujours basés sur un ou plusieurs sous-jacents. Il peut s’agir d’actions, d’indices boursiers, de devises, de taux d’intérêts, de matières premières ou de fonds… Certains sont plus risqués ou volatiles que d’autres. C’est par exemple le cas des actions ou paniers d’actions, bien plus fluctuants, en principe, que les obligations.
  • Rendement visé : Plus le rendement proposé est élevé, plus le risque est important.
  • Les coupons : les gains seront-ils « in fine » (à l’échéance) ? Ou verser périodiquement ?
  • Niveau de risque : Le risque d’un produit structuré est noté de 1 (peu risqué) à 7 (très risqué) et il est mentionné par le DICI. Ce risque va dépendre de l’actif sous-jacent, du rendement espéré, du montant du capital garanti…
  • Frais : les frais liés aux produits structurés sont à prendre en compte car ils viennent grignoter votre performance. En général, les frais d’entrée sont de 1 à 3%, les frais de gestion annuel d’environ 2%, il y a aussi des frais de cession en cas de revente…
  • Durée de l’investissement ou maturité : Les produits structurés ont des durées de vie assez variables, de quelques mois à plusieurs années. Celle-ci doit être alignée avec vos objectifs et votre situation.
  • Liquidité : Certains produits structurés sont liquides et pourront être négociés sur un marché secondaire mais la majorité ne le sont pas.
  • Le « couloir de protection », qui est la zone dans laquelle vous ne ferez pas de pertes en capital. Si le couloir va par exemple de 100 à 50 %, vous ne réaliserez pas de pertes si l’indice baisse de moitié. S’il va en revanche de 100 à 70 %, vous accuserez des pertes si le sous-jacent baisse de 50 %. Vous le voyez, ce critère est très important à prendre en compte : il s’agit de la baisse maximale qui sera « acceptée ». 
  • Émetteur : Il faut savoir qui va s’occuper d’émettre le produit pour s’assurer qu’il s’agisse d’une société fiable et de qualité. L’émetteur peut être une société de gestion ou une banque.
  • Les pénalités éventuelles en cas de revente anticipée (avant l’échéance). 

Quel est le rendement des produits structurés ?

La performance des produits structurés dépend de l’évolution de l’indice sous-jacent, et plus particulièrement de la formule de calcul appliquée à cette évolution. Concrètement, si le sous-jacent évolue dans le bon sens, vous récupérez votre capital net de frais et les gains. Sinon, vous récupérez seulement votre capital net de frais (si une garantie en capital a bien sûr été fixée au départ). 

Le rendement d’un produit structuré est en principe connu au départ. Et on l’a dit : il dépend largement du fait qu’une garantie soit prévue ou non. 

La rentabilité dépasse rarement 4 ou 5 % si une garantie en capital est prévue, même si elle ne porte que sur 90 % du capital. Sans garantie, le rendement pourra atteindre le double, mais les risques sont plus élevés. En moyenne, comptez donc entre 5 et 8 % de rentabilité annuelle avec les produits structurés. Tout dépend bien sûr de la composition de celui que vous choisissez, et de l’évolution du sous-jacent. 

Pour vous donner quelques exemples, voici les rendements cible de certains fonds structurés que l’on trouve sur le marché : 

ProfilCaractéristiquesAvis
Sécuritaire (risque 1/7)Protection du capital : capital garanti
Coupon : 2,50 %
Maturité : 4 ans
Un produit 100% garanti avec un rendement équivalent au Livret A.
Défensif (risque 1/7)Protection du capital : baisse jusqu’à 60%
Coupon : 4,30 %
Maturité : 3 ans
Un bon produit pour ceux qui ne veulent pas prendre trop de risques et qui veulent contrer l’inflation.
Équilibré (risque 4/7)Protection du capital : baisse jusqu’à 50%
Coupon : 10,50 %
Maturité : 12 ans
Un risque limité qui permet d’espérer un rendement intéressant !
Dynamique (risque 6/7)Protection du capital : baisse de 40%
Coupon : 15% ou plus
Maturité : 12 ans
Un produit risqué mais avec un potentiel de performance élevé.
Exemple de produits structurés

Les produits structurés sont-ils systématiquement à capital garanti ?

Non, la plupart des produits structurés ne sont pas à capital garanti. Dans le fonctionnement d’un produit structuré, il existe souvent des barrières de protection mais il est rare d’avoir une garantie à 100% du capital. Si vous êtes très prudent, ce sont néanmoins des produits qui existent et que nous pouvons vous proposer.

Chaque produit structuré a ses propres caractéristiques. Il est important lorsque vous souhaitez investir dans ce type de produit de bien comprendre ce que cela implique. Le capital garanti est rare et donc il est possible de tout perdre avec un produit structuré si vous n’avez pas bien compris son fonctionnement.

Prenez le temps avant d’investir de vous assurer d’avoir bien compris le fonctionnement du produit sur lequel vous allez miser, des sous-jacents.

Lorsqu’un produit structuré a un capital 100% garanti, le rendement proposé sera peu élevé, environ 2 à 3%. En effet, pour proposer cette garantie, les investissements seront peu volatiles et donc peu risqués.

Les risques des produits structurés : notre avis 

On dit souvent que les produits structurés sont intéressants pour ceux qui souhaitent « fuir » les risques. Et cela est vrai, du moins en partie. Les fonds structurés permettent de limiter les risques de pertes en capital, puisqu’ils s’accompagnent généralement d’une garantie partielle ou totale en capital. Attention toutefois : certains ont quand même un ratio risques / rendement élevé. Tout dépend de leur composition, de l’indice… et de la garantie en capital (100 %, 90 %…). 

Les produits structurés avec un sous-jacent action / panier d’actions sont logiquement plus risqués. 

Le fait que les risques soient quand même limités (en comparaison d’autres actifs financiers) s’explique par la construction même de ces produits. Ils reposent en effet sur une stratégie, définie par l’émetteur, d’options, de couvertures de risques… Les produits structurés restent quand même plus ou moins soumis aux aléas des marchés (variation de cours). 

Il ne faut pas non plus négliger : 

  • Le risque de défaut de l’émetteur : si ce dernier fait faillite, il ne sera pas en mesure de rembourser le capital à l’échéance, 
  • Le risque de liquidité : la vente avant le terme d’un produit structuré est loin d’être garantie. 

Les autorités de tutelle (AMF et ACPR) ont œuvré pour simplifier les produits structurés et les rendre plus attractifs. Et cela passe par une plus grande transparence des entités qui émettent ce type d’actif. Ces dernières doivent désormais limiter la complexité des mécanismes et surtout, bien informer les investisseurs. Les épargnants qui optent pour des produits structurés doivent avoir toutes les cartes en mains, afin de « maîtriser » le risque. Cela est d’autant plus vrai lorsque la garantie en capital n’est pas de 100 %. 

Vous avez une question sur les produits structurés ? Appelez-nous au 01 87 66 31 35

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Qu’est-ce qu’un produit structuré ?

Un produit structuré est un investissement combinant plusieurs éléments financiers (en suivant un actif sous-jacent comme des actions, des indices…) pour offrir des rendements potentiels et une certaine protection contre les pertes.

Les produits structurés sont-ils systématiquement à capital garanti ?

Non, la majorité des produits structurés ne sont pas à capital garanti. Il existe cependant quelques produits qui proposent un capital 100% garanti mais le rendement sera en conséquence (peu élevé).

Quel est le taux de rendement d’un produit structuré ?

Le taux de rendement d’un produit structuré dépend de son risque. Si vous souhaitez un risque limité, le rendement pourra être de 4%. Si vous êtes prêt à prendre des risques, le taux de rendement peut monter à 15% ou plus.

Quels sont les éléments qui définissent un produit structuré ?

Il existe de nombreux éléments à prendre en compte pour définir un produit structuré : actif(s) sous-jacent, rendement visé, coupons, niveau de risque, frais, durée de l’investissement, liquidité, couloir de protection, émetteur, pénalités en cas de rachat…

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