Lors de son dernier décompte en 2022, l’INSEE recensait 17 millions de retraités en France. Et le système de retraite repose sur plusieurs grands principes, avec ceux de la répartition et de la solidarité en tête. Mais comment fonctionne la retraite par répartition en France ? Pourquoi y a-t-il une retraite de base et une retraite complémentaire ? Comment se calcule-t-elle ? Quelles en sont les limites ? Nos lumières.
Qu’est-ce que la retraite par répartition ?
Définir la retraite par répartition
La retraite par répartition constitue le socle du système français depuis l’après-guerre. Elle assure un revenu aux retraités tout en intégrant des mécanismes de solidarité (minimum contributif, droits familiaux, etc.). Elle est fondée sur la solidarité entre générations : les cotisations sont prélevées sur les revenus des travailleurs actifs et servent à payer immédiatement les pensions des retraités.Il s’agit donc d’un système collectif où chacun cotise pour les générations précédentes, en échange de quoi il percevra une pension une fois à la retraite.
Ce modèle repose sur un équilibre entre le nombre de cotisants et de retraités : plus il y a d’actifs par retraité, plus le système est stable.
Il est géré en grande partie par des organismes publics (comme la CNAV ou l’Agirc-Arrco) et garantit une redistribution selon les revenus et les durées de cotisation.
Comment s’applique-t-elle en France ?
Le régime de retraite est basé, en France, sur plusieurs grands principes : répartition et solidarité entre générations notamment. Tout le monde cotise pour sa retraite, de façon obligatoire. Mais ce qu’il faut bien comprendre, c’est que derrière le terme « retraite » se cumulent en fait :
- La retraite de base, qui fonctionne sur un système de cotisations obligatoires et un principe de répartition,
- La retraite complémentaire, qui vient s’additionner à la retraite de base (également obligatoire et basée sur un principe de répartition),
- La retraite supplémentaire ou surcomplémentaire, qui est facultative et individuelle. C’est ici à vous d’épargner pour la constituer pendant votre période d’activité.
On cotise toute sa vie, à la retraite de base et à la retraite complémentaire. On ne peut pas choisir de ne pas cotiser (en vertu du principe de solidarité). Les cotisations sont prélevées sur les salaires et revenus que l’on touche. Sans entrer dans les détails, pour le régime général par exemple, les cotisations retraite représentent un taux (pourcentage) du salaire brut / du Plafond annuel de la Sécurité Sociale. Certains travailleurs versent quant à eux des cotisations à un même régime qui regroupe retraite de base et complémentaire.
Vous trouverez toutes les informations utiles sur votre retraite future sur le site info retraite (.gouv).
Quand part-on à la retraite en France ?
L’âge de départ
Lorsque l’on parle d’âge en matière de retraite, on doit distinguer :
- L’âge légal de départ en retraite, qui est l’âge auquel il est légalement possible de partir,
- L’âge du taux plein, qui est est l’âge auquel on aura droit à une retraite complète (sans proratisation / décote retraite).
L’âge légal de départ en retraite pour les personnes nées après 1968 est de 64 ans. Pour les personnes nées avant, l’âge légal de départ en retraite est un peu plus bas.
Année de naissance | Âge du taux plein |
---|---|
Avant le 1er juillet 1951 | 65 ans |
Entre le 1er juillet 1951 et le 31 décembre 1951 | 65 ans et 4 mois |
1952 | 65 ans et 9 mois |
1953 | 66 ans et 2 mois |
1954 | 66 ans et 7 mois |
À partir de 1955 | 67 ans |
Le fait de partir à 64 ans n’indique pas que vous partirez nécessairement avec une retraite à taux plein. Pour cela, vous devrez avoir assez cotisé. Et c’est ici que jouent les fameux « trimestres retraite ». Vous devez en cotiser un certain nombre tout au long de votre carrière pour avoir droit à une retraite à taux plein. Si vous ne les avez pas, vous pourrez continuer à travailler ou attendre l’âge de départ à taux plein. Ce dernier est fixé à 67 ans, quel que soit le nombre de trimestres acquis.
Il est aussi possible de partir en retraite anticipée dans certains cas : carrière longue, pénibilité… Vous pourrez aussi partir en retraite progressive à partir de 60 ans, afin de continuer à travailler tout en réduisant le volume. Vous commencerez alors à toucher une partie de votre pension de retraite. Vous continuerez aussi à cotiser. Attention toutefois, de nombreuses conditions doivent être respectées (justifier d’au moins 150 trimestres cotisés notamment).
Le nombre de trimestres
Lorsque l’on parle de trimestres en matière de retraite, on doit distinguer :
- La durée d’assurance effective (les périodes travaillées et assimilées),
- La durée d’assurance requise pour une retraite à taux plein.
Les deux se calculent en trimestres. Et pour avoir droit à une retraite à taux plein, il faut en cotiser entre 160 et 172 selon l’année de naissance. Pour quelqu’un né en 1960 par exemple, il en faudra 167. Ces trimestres s’acquièrent en justifiant d’un salaire minimum (dont le niveau varie selon les années).
Année de naissance | Nombre de trimestres |
---|---|
1952 | 164 |
1953 | 165 |
1954 | 165 |
1955 à 1957 | 166 |
1958 à 1960 | 167 |
1961 | 168 |
1962 | 169 |
1963 | 170 |
1964 | 171 |
1965 | 172 |
1966 | 172 |
1967 | 172 |
à partir de 1968 | 172 |
Pour calculer les trimestres, on ne prend pas seulement en compte les périodes travaillées. Certaines périodes d’inactivité donnent droit à des trimestres (trimestres assimilés) et majorations, comme les trimestres pour enfants par exemple. Il est aussi possible, s’il vous en manque, de procéder à un rachat de trimestres retraite. Dernière précision : il est possible de cumuler 4 trimestres par année civile au maximum.
La durée d’assurance permet donc de :
- Fixer le taux de la pension (au maximum, 50 % pour le régime général par exemple),
- Déterminer s’il y aura une décote / surcote sur la pension de retraite.
La durée d’assurance s’entend tous régimes confondus.
Comment fonctionne la retraite de base ?
Les régimes de retraite de base
Le régime de base a pour objectif de garantir à chaque assuré, à partir de l’âge légal, un revenu minimal de remplacement proportionnel à ses revenus d’activité passés. Il vise à :
- Assurer une solidarité intergénérationnelle (via la répartition),
- Offrir un socle de pension minimum, complété le cas échéant par un régime complémentaire ou une retraite supplémentaire,
- Intégrer des droits familiaux et sociaux (trimestres pour enfants, périodes de maladie, maternité, chômage…),
- Maintenir un niveau de vie minimum à la retraite (via des dispositifs comme le minimum contributif ou l’ASPA).
Il existe trois principaux régimes de base :
- Le régime général, qui regroupe les salariés du privé, les indépendants et les libéraux
- La Mutualité sociale agricole (MSA), qui gère les agriculteurs indépendants et les salariés du secteur
- Les régimes spéciaux pour certaines professions, comme la RATP ou la SNCF.
Comment est calculée la retraite de base ?
En partant à l’âge légal, le montant de la retraite de base dans le régime général (salariés du privé) est calculé selon quatre critères :
- Le salaire annuel moyen, qui correspond à la moyenne des 25 meilleures années de salaire
- Le taux de liquidation, qui est le pourcentage du salaire annuel moyen pris en compte pour calculer la pension. Le taux plein est généralement fixé à 50 %, mais peut être réduit en cas d’insuffisance du nombre de trimestres
- La durée de cotisation, donc le nombre de trimestres cotisés
- La durée requise pour le taux plein, soit 172 trimestres généralement
montant de la retraite de base = salaire annuel moyen × taux de liquidation × (durée de cotisation / durée requise pour le taux plein)
Exemple 1 : 172 trimestres
Jeanne a gagné en moyenne 30 000 € / an sur ses 25 meilleures années. Elle part à l’âge légal. Elle a cotisé tous ses trimestres, soit 172.
30 000 x 50 % x (172/172) = 15 000 € / an
Soit une pension de base mensuelle de 1250 € / mois
Exemple 2 : 168 trimestres
Jean a également gagné 30 000 € / an, mais n’a cotisé que 168 trimestres. Il part néanmoins à l’âge légal. Il lui manque 4 trimestres, et subit une décote de 1,25 % par trimestre manquant, soit un taux de liquidation de 45 %.
30 000 x 45 % x (168/172) = 13 170 € / an
Soit une pension de base mensuelle de 1097,50 € / mois
Comment fonctionne la retraite complémentaire ?
Les différentes complémentaires
La retraite complémentaire Agirc-Arrco concerne l’ensemble des salariés du secteur privé, notamment ceux travaillant dans le commerce, l’industrie, les services ou encore l’agriculture. Depuis le 1er janvier 2019, l’Agirc-Arrco est l’organisme unique chargé de la gestion du régime de retraite complémentaire obligatoire pour ces catégories professionnelles.
Dans ce système, les salariés cotisent en fonction de leur rémunération. Les cotisations sont converties en points tout au long de la carrière. À la retraite, le nombre total de points acquis, multiplié par la valeur du point en vigueur, permet de calculer le montant annuel brut de la pension complémentaire.
Il existe également d’autres caisses complémentaires selon les professions : la CARMF pour les médecins, la CNBF pour les avocats, la CRPCEN pour les métiers du notariat, etc.
Il est obligatoire d’avoir une complémentaire.
Comment est calculée la retraite complémentaire ?
En partant à l’âge légal, le montant de la retraite complémentaire Agirc-Arrco repose sur un fonctionnement en points. Le montant d’une retraite complémentaire Agirc-Arrco s’obtient en additionnant d’abord le nombre de points acquis durant les années cotisées. On multiplie ensuite le total des points acquis par la valeur du point, soit 1,4386 € en 2025.
Exemple :
Jeanne a cumulé 5 000 points. Sa retraite complémentaire sera donc de
5 000 x 1,4386 = 7 193 € / an
Soit une retraite complémentaire mensuelle de 599,42 € / mois
Pourquoi la retraite par répartition est un modèle aujourd’hui limité ?
Le déficit des retraites en France
Le système par répartition fonctionne donc selon le principe phare de la solidarité entre générations. Le nombre de naissances en France chute drastiquement. Depuis 2010, il est passé de 832 799 à 663 000 en 2024. Mais le début date d’avant. Et avec moins d’actifs pour cotiser pour plus de retraité, le système par répartition devient de plus en plus compliqué à maintenir, ce qui justifie des réformes régulières pour augmenter l’âge de la retraite. En 2000, on comptait 2,1 cotisants pour un retraité. En 2023, c’est 1,8. Les prévisions continuent à chuter, jusqu’à 1,4 pour 2070.
En parallèle, l’espérance de vie continue à augmenter. En 2000, elle était de 79 ans en moyenne pour les deux sexes. Aujourd’hui, elle est de 82 ans. Les retraités sont également de plus en plus en meilleure santé.
Cette baisse du nombre de cotisants couplée à la hausse de l’espérance de vie engendre mécaniquement une baisse des recettes des différentes caisses de retraite. En 2024, le solde du système de retraite est déficitaire de 1,7 milliard d’euros (hors charges et produits financiers).
Ouvrir à la capitalisation
Cette crise des retraites, véritable serpent de mer français avec des réformes régulières, nécessite une remise à plat du système.
Année | Réforme | Sujet principal |
---|---|---|
1982/83 | Retraite à 60 ans (Mauroy/Mitterrand) | Abaissement de l’âge légal |
1993 | Réforme Balladur | Allongement de la durée de cotisation (37,5 → 40 ans), 25 meilleures années |
2003 | Réforme Fillon | Allongement de la durée de cotisation à 41 ans, réformes pour la fonction publique |
2007–2008 | Réforme des régimes spéciaux | Harmonisation des durées et âges de départ |
2010 | Réforme Woerth | Âge légal relevé, âge plein porté à 67, carrières longues |
2014 | Réforme Touraine | 172 trimestres, compte pénibilité, ajustements |
2023 | Réforme Borne/Macron | Âge légal à 64 ans, continuation des ajustements |
Le meilleur moyen serait d’introduire dans le système une part de retraite par capitalisation. Chacun épargne pour lui-même, en plaçant des sommes sur différents produits, qui sont revalorisées d’années en année. Les principaux plans d’épargne sont :
- Le PER, qui se débloque à la retraite, avec des déductions fiscales à l’entrée
- L’assurance vie, plus flexible, favorisant la transmission
- Les SCPI, qui fournissement un loyer régulier, le plus souvent trimestriel
Nos experts Cleerly sauront vous conseiller sur le produit qui vous conviendra le mieux.
Le système par répartition garde un avantage majeur : il fonctionne sur la solidarité, et permet ainsi aux plus modestes de conserver un revenu à la retraite. Il ne faut donc pas le supprimer. Intégrer une part de capitalisation permettrait à ceux qui le souhaitent d’ajouter un complément de revenu à leurs pensions. Plus vous vous y prenez tôt, meilleur sera ce complément.
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Le cumul emploi-retraite est possible, mais il est conditionné. Quoi qu’il en soit, vous pouvez reprendre ou continuer de travailler et cumuler ces revenus avec votre pension. La reprise ne donne toutefois pas de nouveaux droits retraite.
La pension de retraite fait l’objet d’une revalorisation annuelle. Cela permet de « contrer » les effets de l’inflation. La retraite connaît donc une légère augmentation à chaque 1er janvier.
Le paiement de la pension de retraite, que ce soit pour un fonctionnaire, salarié ou autre, se fait à terme échu. Il intervient le 9 de chaque mois. La date de paiement de la retraite complémentaire se situe quant à elle en début de chaque mois. Vous trouverez le calendrier de paiement de la pension retraite sur le site de l’assurance retraite.
En France, un retraité ne peut pas toucher moins que le minimum retraite. La retraite vient donc avec un minimum vieillesse, l’ASPA (l’Allocation de solidarités aux personnes âgées). Celle-ci s’ajoute à la pension si les ressources sont trop faibles. Rappelons que la réforme en cours entend augmenter la retraite minimum.
C’est toujours une bonne idée de faire une estimation de sa retraite future. Pour cela, rien de plus simple. Pour calculer sa retraite, rendez-vous sur le site de l’assurance retraite. Depuis votre espace personnel, vous trouverez un simulateur retraite gratuit. Vous pourrez aussi, entre autres, y consulter votre relevé de carrière retraite.
La prime de départ en retraite ne doit pas être inférieure à un certain montant, qui dépend de l’ancienneté dans l’entreprise. Le minimum est fixé à 1/4 de mois de salaire par année d’ancienneté pour les 10 premières années. Il est de 1/3 de mois de salaire par année d’ancienneté à partir de la 11ème.
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