Il y a plus de 17 millions de retraités en France. Et le système de retraite repose sur plusieurs grands principes, avec ceux de la répartition et de la solidarité en tête. Reste à savoir comment fonctionne la retraite à l’échelle d’un particulier. À quel âge partir en retraite ? Qu’est-ce que le taux plein ? Quels sont les différents régimes ? Quid de la retraite complémentaire. Faisons un tour complet ensemble !
Sommaire
Les grands principes de la retraite en France
L’assurance retraite en clair
Le régime de retraite est basé, en France, sur plusieurs grands principes : répartition et solidarité entre générations notamment. Tout le monde cotise pour sa retraite, de façon obligatoire. Mais ce qu’il faut bien comprendre, c’est que derrière le terme « retraite » se cumulent en fait :
- La retraite de base, qui fonctionne sur un système de cotisations obligatoires et un principe de répartition,
- La retraite complémentaire, qui vient s’additionner à la retraite de base (également obligatoire et basée sur un principe de répartition),
- La retraite supplémentaire ou surcomplémentaire, qui est facultative et individuelle. C’est ici à vous d’épargner pour la constituer pendant votre période d’activité.
On cotise toute sa vie, à la retraite de base et à la retraite complémentaire. On ne peut pas choisir de ne pas cotiser (en vertu du principe de solidarité). Les cotisations sont prélevées sur les salaires et revenus que l’on touche. Sans entrer dans les détails, pour le régime général par exemple, les cotisations retraite représentent un taux (pourcentage) du salaire brut / du Plafond annuel de la Sécurité Sociale. Certains travailleurs versent quant à eux des cotisations à un même régime qui regroupe retraite de base et complémentaire.
Il est possible de partir à la retraite à partir d’un certain âge, appelé « âge légal » (de départ en retraite). Mais partir à cet âge-là ne veut pas nécessairement dire que la retraite sera à taux plein. Nous y reviendrons plus bas. Sachez aussi que dans certains cas, il est possible de prendre sa retraite plus tôt que prévu, notamment en cas de carrière longue, pénibilité… Il est aussi possible de partir à la retraite de manière progressive, en continuant à travailler un temps.
Vous trouverez toutes les informations utiles sur votre retraite future sur le site info retraite (.gouv).
Comment partir à la retraite ?
Le départ en retraite n’est jamais automatique. Chacun doit donc demander sa retraite. Il est conseillé de s’y prendre au minimum 4 mois à l’avance, par rapport à la date de départ souhaitée. Mais 6 mois représentent selon nous une marge préférable.
Pour demander sa retraite, rien de plus simple : tout se fait en ligne sur le site de l’Assurance retraite. Connectez-vous à votre espace personnel. De là, vous pourrez consulter votre dossier, apporter des précisions, échanger avec votre caisse… Il sera aussi possible de réaliser des simulations de pension de retraite en ligne. Idéal pour bien optimiser votre date de fin d’activité.
La demande de retraite en ligne est unique. Une seule suffit, même si vous avez cotisé à plusieurs régimes pendant votre carrière ! Votre dossier sera simplement analysé par un conseiller de chaque régime auquel vous avez cotisé.
Votre dossier sera prérempli. Vous pourrez fournir toutes les pièces et justificatifs demandés de façon dématérialisée.
Quels sont les régimes de retraite en France ?
En France, coexistent encore aujourd’hui plusieurs régimes de retraite. Et donc plusieurs organismes pour gérer tout cela. On en dénombre plus d’une quarantaine en France, même si un projet de réforme entend redistribuer les cartes dès 2023.
Si vous souhaitez en savoir plus sur cette réforme des retraites, rendez-vous plus bas !
La retraite d’un auto-entrepreneur, d’un salarié, d’un exploitant agricole ou d’un avocat ne fonctionne donc pas exactement de la même façon. Précisons tout de suite qu’il existe plusieurs régimes de base, mais aussi plusieurs régimes complémentaires. Tout en sachant que certains régimes gèrent à la fois la partie retraite de base et la retraite complémentaire… Dans tous les cas, retenez que le régime a un impact sur le versement des cotisations, le mode de calcul de la retraite etc.
On peut, en fonction de sa carrière professionnelle, être un « polypensionné ». Les polypensionnés sont des travailleurs qui ont cotisé auprès de plusieurs caisses pendant leur période d’activité. C’est par exemple le cas de celui qui a été à la fois salarié du privé pendant un temps, et salarié agricole pendant un autre. Dans ce cas, il relèvera du régime général pour la première période, et de la MSA pour la seconde.
Rappelons-le, dans ce cas, la pension est calculée pour chaque régime. Et il suffit de faire une demande de retraite unique, sans s’adresse à chaque caisse indépendamment.
Quels sont les organismes de retraite en France ?
En France, il n’y a pas d’organisme retraite unique pour gérer tous les actifs (en tout cas pas pour l’instant). Il y en a en fait plusieurs, et même beaucoup.
Le plus important, celui qui regroupe plus de 70 % des travailleurs, c’est l’organisme de retraite appelé CNAV (Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse). La CNAV gère tous les salariés du secteur privé, mais aussi les indépendants, les contractuels de la FP (Fonction Publique) et les artistes-auteurs. Précisons que la CNAV s’occupe de l’assurance retraite en Ile-de-France. En région, ce sont les CARSAT (Caisses d’assurance retraite et de la santé au travail) qui assument ce rôle
En parallèle, on trouve aussi la MSA (Mutualité Sociale Agricole). Celle-ci gère la retraite des salariés et exploitants agricoles. Pour la retraite des fonctionnaires, on a 3 organismes différents. Et pour les agents de la fonction publique territoriale et hospitalière, c’est la Caisse Nationale de Retraites des Agents des Collectivités Locales (CNRACL).
Du côté des travailleurs non salariés, plusieurs caisses là encore :
- La SSI (Sécurité Sociale des Indépendants) pour les commerçants, artisans et industriels. Tous sont rattachés au régime général depuis 2018.
- La Caisse Nationale des Barreaux Français (CNBF) pour les avocats,
- La Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse des Professions Libérales (CNAVPL) pour les « prof lib », avec plusieurs sections professionnelles pour couvrir tous les libéraux selon leur activité,
- …
N’oublions pas non plus tous les organismes de retraite complémentaire. Là encore, tout dépend de la profession exercée. Pour les salariés du privé par exemple, c’est l’Agirc-Arrco qui est en charge.
À quel âge peut-on partir à la retraite ?
L’âge de la retraite en France
Lorsque l’on parle d’âge en matière de retraite, on doit distinguer :
- L’âge légal de départ en retraite, qui est l’âge auquel il est légalement possible de partir,
- L’âge du taux plein, qui est est l’âge auquel on aura droit à une retraite complète (sans proratisation / décote retraite).
L’âge légal de départ en retraite pour les personnes nées après 1955 est de 62 ans (aujourd’hui, mais peut être que cela changera avec la réforme). Pour les personnes nées avant, l’âge légal de départ en retraite est un peu plus bas.
Année de naissance | Âge légal |
---|---|
Avant le 1er juillet 1951 | 65 ans |
Entre le 1er juillet 1951 et le 31 décembre 1951 | 65 ans et 4 mois |
1952 | 65 ans et 9 mois |
1953 | 66 ans et 2 mois |
1954 | 66 ans et 7 mois |
À partir de 1955 | 67 ans |
Le fait de partir à 62 ans n’indique pas que vous partirez nécessairement avec une retraite à taux plein. Pour cela, vous devrez avoir assez cotisé. Et c’est ici que jouent les fameux « trimestres retraite ». Vous devez en cotiser un certain nombre tout au long de votre carrière pour avoir droit à une retraite à taux plein. Si vous ne les avez pas, vous pourrez continuer à travailler ou attendre l’âge de départ à taux plein. Ce dernier est fixé à 67 ans, quel que soit le nombre de trimestres acquis.
N’oubliez pas qu’il est aussi possible de partir en retraite anticipée dans certains cas : carrière longue, pénibilité… Vous pourrez aussi partir en retraite progressive à partir de 60 ans, afin de continuer à travailler tout en réduisant le volume. Vous commencerez alors à toucher une partie de votre pension de retraite. Vous continuerez aussi à cotiser. Attention toutefois, de nombreuses conditions doivent être respectées (justifier d’au moins 150 trimestres cotisés notamment).
Quid de l’invalidité et de la retraite ? Sachez que la pension d’invalidité perçue prendra fin à 62 ans. Lui succédera la retraite versée au titre de l’inaptitude au travail. La personne invalide pourra prétendre à une retraite pleine à 50 % (dès 62 ans, donc).
Combien de trimestres cotiser pour la retraite ?
Lorsque l’on parle de trimestres en matière de retraite, on doit distinguer :
- La durée d’assurance effective (les périodes travaillées et assimilées),
- La durée d’assurance requise pour une retraite à taux plein.
Les deux se calculent en trimestres. Et pour avoir droit à une retraite à taux plein, il faut en cotiser entre 160 et 172 selon l’année de naissance. Pour quelqu’un né en 1960 par exemple, il en faudra 167. Ces trimestres s’acquièrent en justifiant d’un salaire minimum (dont le niveau varie selon les années).
Années de naissance | Trimestres requis |
---|---|
De 1955 à 1957 | 166 |
De 1961 à 1963 | 168 |
De 1967 à 1969 | 170 |
Dès 1973 | 172 |
Pour calculer les trimestres, on ne prend pas seulement en compte les périodes travaillées. Certaines périodes d’inactivité donnent droit à des trimestres (trimestres assimilés) et majorations, comme les trimestres pour enfants par exemple. Il est aussi possible, s’il vous en manque, de procéder à un rachat de trimestres retraite. Dernière précision : il est possible de cumuler 4 trimestres par année civile au maximum.
La durée d’assurance permet donc de :
- Fixer le taux de la pension (au maximum, 50 % pour le régime général par exemple),
- Déterminer s’il y aura une décote / surcote sur la pension de retraite.
La durée d’assurance s’entend tous régimes confondus.
Pour rappel, si vous souhaitez partir à l’âge légal (62 ans, selon l’année de naissance) sans avoir acquis assez de trimestres, vous ne partirez pas « à taux plein ».
Comment est calculée la pension de retraite ?
La pension de retraite, que ce soit pour un salarié du privé, un indépendant ou un fonctionnaire, fait l’objet d’un calcul précis. Sont pris en compte les revenus de la personne, l’âge auquel elle part à la retraite et le nombre d’années qu’elle a passées à travailler. Le calcul dépend du régime. Il est important, entre autres, de connaître les éléments suivants :
Précisions | |
---|---|
Durée d’assurance effective | Nombre de trimestres cotisés |
Revenus de référence | Varie selon les régimes (25 meilleures années pour le régime générale par exemple) |
Taux de liquidation | Varie selon les régimes (50 % maximum pour le régime générale par exemple) |
Pour un salarié du privé, on prendra en compte pour le calcul de la pension :
- Le salaire annuel moyen sur les 25 meilleures années. Pour la retraite, on retient la moyenne des salaires bruts (et non nets) des 25 années de carrière les plus avantageuse. À noter que si les salaires excèdent le Plafond annuel de la Sécurité Sociale, l’excédent n’est pas pris en compte.
- Le taux de liquidation (au maximum 50 % pour le régime général),
- Le nombre de trimestres cotisés, comparé au nombre de trimestres requis pour un départ à taux plein (qui dépend de la date de naissance).
Sachant cela, la formule de calcul de la pension est assez simple :
Salaire annuel moyen x taux de liquidation x durée d’assurance effective / durée d’assurance pour obtenir une pension à taux plein
Si le travailleur n’a pas cotisé assez de trimestres (et n’en rachète pas), on fera donc un prorata. On comparera la durée d’assurance et la durée requise. Si la durée d’assurance effective est égale à la durée requise, la retraite sera à taux plein !
S’en suit un système de décote / surcote. Le travailleur bénéficiera d’une surcote s’il a travaillé plus que requis. Le cas échéant, il aura droit à + 1,25 % pour chaque trimestre acquis au delà du nombre requis (ou cotisé après l’âge de départ en retraite). Et à l’inverse, s’il lui manque des trimestres, il perdra 1,25 % par trimestre absent. La limite de décote est fixée à 20 trimestres.
Pour anticiper tout cela, il est intéressant de passer par un simulateur de pension de retraite. Vous trouverez de nombreux outils sur internet. Le plus simple et le plus précis reste certainement de vous rendre sur votre espace personnel sur le site de l’assurance retraite. De là, vous pourrez faire une simulation de votre retraite future.
Comment fonctionne la retraite complémentaire ?
Tout comme pour la retraite de base, le régime de retraite complémentaire est obligatoire. Il fonctionne aussi sur un système de répartition. Et comme pour la retraite de base, on cotise toute sa vie. Là encore, plusieurs régimes cohabitent. Pour les salariés du privé par exemple, il est géré par Agirc-Arrco, depuis leur fusion en 2019. Voici quelques autres caisses :
- RAFP, FSPOEIE pour les fonctionnaires,
- Ircantec pour la retraite complémentaire des Agents non titulaires de l’Etat et des Collectivité publiques,
- Prefon pour la retraite des fonctionnaires.
Les cotisations versées tout au long de la carrière sont transformées en points retraite. Et au départ en retraite, ces derniers sont à leur tour transformés en euros. Cette somme viendra s’ajouter à la pension de retraite de base.
Une fois la fin d’activité venue, on appliquera donc la formule de calcul suivante :
Nombre de points retraite complémentaire acquis x valeur du point (en vigueur au départ)
La valeur du point est ici appelée « valeur de service ».
La valeur des points est régulièrement revalorisée, pour tenir compte de l’inflation. Et sachez aussi que comme pour la retraite de base, un système de décote / surcote s’applique à la retraite complémentaire. Pour les salariés du privé, il faut même travailler un an de plus (depuis 2019), afin d’éviter 10 % de pénalité pendant 3 ans. Sachez enfin que si vous prenez votre retraite de base à taux plein, il en sera de même pour votre retraite complémentaire.
Comment améliorer sa retraite future ?
Pour toucher une retraite supplémentaire (ou surcomplémentaire), il faut capitaliser pendant sa période d’activité. Autrement dit, il faut épargner afin de percevoir des revenus complémentaires à la retraite.
Contrairement à la retraite de base et à la retraite complémentaire, rien n’est ici obligatoire. Chacun est libre d’épargner ou non, et sur le(s) support(s) souhaité(s). Il n’y a pas non plus de système de répartition : si vous épargnez, vous épargnez « pour vous ».
De nombreuses solutions existent pour ceux qui souhaitent préparer au mieux leur retraite. Il n’y a pas de « meilleure » option d’épargne retraite dans l’absolu. Tout dépend de votre horizon retraite, de votre capacité d’épargne, du niveau de risques que vous êtes prêt à accepter…
La solution la plus indiquée, car elle est spécifiquement dédiée à la préparation de la retraite, est le PER (Plan épargne retraite). Celui-ci remplace, depuis la loi Pacte de 2019, tous les anciens plans retraite (PERP, Madelin etc.). Le PER peut notamment être :
- Collectif : il est mis en place par l’employeur pour ses salariés,
- Individuel : c’est le travailleur qui l’ouvre de son côté auprès de l’établissement de son choix (banque, assureur…). C’est l’unique solution pour les TNS et tous ceux qui n’ont pas accès à un PER collectif.
Qu’il soit individuel ou collectif, le PER est un excellent outil d’épargne, qui vous suivra pendant toute votre carrière, même si vous changez de régime. Comme l’assurance-vie, c’est une enveloppe qui vous donne accès à un large choix de supports d’investissement. Et il vient avec un bel avantage fiscal : vous pouvez déduire les versements réalisés sur le plan de vos revenus imposables (ce qui réduit in fine l’impôt), jusqu’à une certaine limite. Pratique si vous êtes lourdement imposé ! Attention toutefois : l’épargne y est bloquée jusqu’au départ en retraite. Seuls 6 cas de déblocage anticipé existent (achat de la résidence permanente, invalidité…).
Bien d’autres solutions peuvent être envisagées. L’immobilier, l’assurance-vie… Vous pourrez bien sûr, si vos moyens vous le permettent, en cumuler plusieurs. Il est toujours conseillé de diversifier au maximum.
Précisions | |
---|---|
PER individuel ou collectif | Le plan spécifiquement dédié à la préparation de la retraite |
Assurance-vie | L’enveloppe fiscale multi-tâches ! |
PEA (Plan épargne en actions) | Pour accéder aux marchés financiers dans d’excellentes conditions fiscales |
Immobilier | Pour se dégager des revenus complémentaires à la retraite via la perception des loyers |
Compte-titres ordinaires | Pour accéder à l’ensemble des actifs financiers disponibles sur les marchés (à horizon long terme seulement) |
Où en est la réforme des retraites ?
Lors de sa réélection en 2022, le président Macron évoquait son projet d’allonger l’âge de départ en retraite à 65 ans (contre 62 ans aujourd’hui). Cela s’explique notamment par le vieillissement de la population, rendant nécessaire l’allongement de la durée d’assurance requise, afin de payer les pensions des retraités.
La « réforme retraite Macron », présentée publiquement le 10 janvier 2023, regroupe plusieurs points. En premier lieu, est proposé de reculer l’âge légal de départ en retraite à 64 ans, et ce dès 2030. Concrètement, il s’agirait d’augmenter d’un trimestre par année de naissance la durée d’assurance requise. Et c’est comme cela qu’on atteindrait 64 ans en 2030.
Il faudrait donc 43 ans de cotisations à partir de 2027.
Autre grand point de la réforme proposée : la suppression des régimes spéciaux (RATP, Banque de France…) afin d’uniformiser le tout. Il est aussi prévu d’augmenter la pension de retraite minimum dès septembre 2023 (augmentation de 100 euros du minimum de pension).
Citons aussi l’allégement des conditions de départ en retraite pour les carrières longues et difficiles. Les personnes qui ont commencé tôt (avant 20 ans) ne travailleront pas plus de 44 ans. Des mesures sont aussi prévues pour protéger les travailleurs en situation de handicap ou d’invalidité.
D’autres points plus spécifiques sont aussi inclus dans le projet, lequel est très débattu aujourd’hui.
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Le cumul emploi-retraite est possible, mais il est conditionné. Quoi qu’il en soit, vous pouvez reprendre ou continuer de travailler et cumuler ces revenus avec votre pension. La reprise ne donne toutefois pas de nouveaux droits retraite.
La pension de retraite fait l’objet d’une revalorisation annuelle. Cela permet de « contrer » les effets de l’inflation. La retraite connaît donc une légère augmentation à chaque 1er janvier.
Le paiement de la pension de retraite, que ce soit pour un fonctionnaire, salarié ou autre, se fait à terme échu. Il intervient le 9 de chaque mois. La date de paiement de la retraite complémentaire se situe quant à elle en début de chaque mois. Vous trouverez le calendrier de paiement de la pension retraite sur le site de l’assurance retraite.
En France, un retraité ne peut pas toucher moins que le minimum retraite. La retraite vient donc avec un minimum vieillesse, l’ASPA (l’Allocation de solidarités aux personnes âgées). Celle-ci s’ajoute à la pension si les ressources sont trop faibles. Rappelons que la réforme en cours entend augmenter la retraite minimum.
C’est toujours une bonne idée de faire une estimation de sa retraite future. Pour cela, rien de plus simple. Pour calculer sa retraite, rendez-vous sur le site de l’assurance retraite. Depuis votre espace personnel, vous trouverez un simulateur retraite gratuit. Vous pourrez aussi, entre autres, y consulter votre relevé de carrière retraite.
La prime de départ en retraite ne doit pas être inférieure à un certain montant, qui dépend de l’ancienneté dans l’entreprise. Le minimum est fixé à 1/4 de mois de salaire par année d’ancienneté pour les 10 premières années. Il est de 1/3 de mois de salaire par année d’ancienneté à partir de la 11ème.