Le désengagement de HSBC de la France avec la cession de la banque de détail au CCF était la première étape. La cession des 20,3 milliards d’euros d’encours du portefeuille d’assurance vie de HSBC se prépare. Si vous êtes l’un de 300 000 souscripteurs d’une des assurances vie de HSBC, faut-il s’inquiéter ? Que va-t-il se passer ? On vous décrypte cela !
Sommaire
Quelles sont les assurances vie concernées ?
Toutes les assurances vies et Plan Épargne Retraite (PER) de HSBC, c’est-à-dire les contrats qui ne sont plus commercialisés comme :
- HSBC Essentiel
- Stratégie Patrimoine Capi
Mais aussi les contrats toujours commercialisés actuellement :
- HSBC Evolution Patrimoine Capitalisation 2
- HSBC Evolution Patrimoine Vie 2
- HSBC Essentiel 2
- HSBC Private Assurance 2
- HSBC Private Capitalisation 2
- HSBC Stratégie Patrimoine Capitalisation 2
- HSBC Stratégie Patrimoine Vie 2
- HSBC Transmission Patrimoine Vie 2
En moyenne, il y a 66 667 € par contrat, ce qui est relativement important et ce qui fait que le portefeuille de HSBC est particulièrement intéressant.
Qui va racheter le portefeuille ?
Plusieurs acteurs se sont positionnés pour reprendre ces 20,3 milliards d’euros. Le plus naturel serait évidemment le CCF qui garderait de cette façon la globalité du patrimoine qui était géré par HSBC et ses clients. Cependant, le prix demandé par HSBC (environ 500 millions d’euros) pour une entité qui réalise en 2023, 81 millions d’euros de résultat net pourrait être un frein.
D’autres candidats se sont positionnés comme Cardif (BNP Paribas), BPCE Vie ainsi que la Matmut, le Crédit Mutuel Arkea ou encore Groupama. Cette concurrence a vocation a faire monter les enchères.
Que va-t-il se passer pour les clients ?
Probablement peu de choses, lorsqu’un acheteur aura racheté le portefeuille, il va probablement maintenir les contrats, qui seront juste gérés par la nouvelle entité.
Cela pourrait entraîner une modification des conditions de gestion, notamment les frais, les performances du fonds euros qui pourraient être affectés.
L’impact ne risque donc pas d’être trop important pour les épargnants. Si vous êtes chanceux, cela permettra peut-être de rendre vos contrats plus attractifs en diversifiant vos supports d’investissement…