Si vous souhaitez souscrire une assurance vie, il est important de savoir comment cela se passe. Nous vous apportons nos conseils pour que cette souscription se passe au mieux. Il existe de nombreux produits qui pourront vous être proposés par votre banquier, votre conseiller en gestion de patrimoine ou encore via internet.
Sommaire
Comment choisir le mode de gestion adapté ?
Certains contrats d’assurance vie sont enrichis d’une dimension conseil en investissement. Pour bénéficier de ce service, il est nécessaire de choisir le service de gestion pilotée ou sous mandat, qui est souvent facturé en plus. Le distributeur peut en effet solliciter les services d’une société de gestion. Celle-ci transmet à l’assureur-vie, qui gère les contrats d’assurance vie, une allocation d’actifs type correspondant à chaque profil d’investisseur.
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Quel rendement pour le contrat d’assurance vie ?
Avant de choisir un contrat d’assurance vie, vous devez étudier les rentabilités des contrats auxquels vous pensez souscrire. Les investissements seront faits dans un fonds euro ou dans des unités de compte (UC).
Tous les contrats n’ont pas les mêmes performances et il est important de bien se renseigner.
En fonction des produits disponibles, des allocations disponibles (de l’immobilier par exemple avec des SCPI), les contrats d’assurance vie ont des rendements très différents. Pour obtenir le meilleur rendement, le mieux est de comprendre vos investissements, en sachant que les rendements passés ne se reproduiront pas forcément.
Quels sont les frais du contrat ?
Il existe plusieurs frais dans les contrats d’assurance vie, notamment :
- Les frais sur versements ou droits d’entrée : Lorsque vous déposez de l’argent sur votre contrat d’assurance vie, sur la plupart des contrats, vous aurez une commission qui sera prélevée qui représentera un pourcentage de votre versement. Ces frais sont assez disparates en fonction des compagnies d’assurance (entre 0 et 5%) .
- Les frais de gestion : Il s’agit de frais récurrents qui sont prélevés annuellement et qui représentent une partie de l’encours sous gestion de votre assurance vie. Ils sont compris entre 0,5 et 1%.
- Les frais d’arbitrage : Vous pourrez avoir ce type de frais si vous choisissez de changer les investissements de votre contrat d’assurance vie.
- Les frais de sortie en rente : Ces frais vous seront facturés avec certains contrats si vous décidez de sortir en rente. On vous explique ce choix de sortie par rapport à la sortie en capital.
Il existe de nombreux frais, soyez bien attentifs. Les banques et certains courtiers ont par exemple tendance à proposer des contrats qui reviennent chers. N’hésitez pas à négocier et à comparer.
Quels sont vos interlocuteurs ?
La société de gestion
La société de gestion sera un interlocuteur important mais il est important de se renseigner en amont car certaines sociétés de gestion ne sont pas facile de la joindre. Renseignez-vous aussi avant de souscrire à un contrat d’assurance vie pour voir si l’offre du contrat est suffisamment diversifié.
Le vendeur
Vous aurez le choix entre plusieurs vendeurs :
- Une banque classique
- Une banque en ligne
- Un assureur
- Un courtier
- Un courtier en ligne
- Un conseiller en gestion de patrimoine comme Cleerly
Si vous souhaitez avoir un interlocuteur unique pour votre patrimoine qui travaille toujours dans votre intérêt, le conseiller en gestion de patrimoine est l’interlocuteur qu’il vous faut.
Comment bien rédiger la clause bénéficiaire ?
Lorsque vous souscrivez un contrat d’assurance vie, vous devez faire attention à plusieurs points d’ordre juridique, notamment la clause bénéficiaire.
En effet, il vous est demandé au moment même de l’ouverture du contrat de désigner un bénéficiaire en cas de décès. Ce choix est d’autant plus important qu’il peut être irréversible.
Au-delà de ce choix, certes cornélien mais relativement simple, vous pouvez affiner la clause bénéficiaire. Par exemple, le démembrement de la clause bénéficiaire vous permet d’attribuer, en cas de décès, la nue-propriété de votre contrat à un enfant et l’usufruit à votre conjoint. Lorsque ce dernier viendra à décéder, l’usufruit rejoindra la nue-propriété et ce, sans conséquence fiscale.
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