À 30 ans, mais aussi après 50 ans, épargner est une bonne idée. Les projets et les perspectives changent, mais le mécanisme de base reste le même : en épargnant régulièrement, on est toujours gagnant.
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Pourquoi épargner le plus tôt possible quand on est chef d’entreprise ?
Mettre en place un mécanisme d’épargne régulière, dès à présent, est probablement la décision la plus rationnelle que vous pourriez être amené à prendre aujourd’hui.
Les arguments sont connus. Plus on épargne tôt, plus c’est rentable. Votre capital profite de l’effet « boule de neige » : les intérêts, les dividendes, etc. viennent s’ajouter à votre capital qui, de ce fait, produit davantage d’intérêts, et ainsi de suite. Dans le cas de l’épargne salariale, plus vous épargnez tôt, plus vous pouvez profiter sur un grand nombre d’exercices de l’effet de levier lié à l’abondement (jusqu’à 300 % de votre mise en respectant les plafonds).
Épargner tôt permet aussi de lisser son effort dans le temps : un investissement moins élevé mais répétitif se révèle plus rentable et plus facile à absorber par votre trésorerie.
À l’inverse, il n’est jamais trop tard pour commencer à se constituer un capital. Ce sont simplement les objectifs qui changent. Même à l’approche de la retraite, cela reste judicieux. Par exemple, pour financer un futur achat coup-de-cœur que sa seule pension ne permettrait pas de s’offrir.
Quels sont les freins à l’épargne pour un chef d’entreprise ?
Bien que partagées par un grand nombre, ces analyses ne se concrétisent pas toujours par un passage à l’action. Pourquoi ?
Parce que nous sommes tous soumis à ce que les neuroscientifiques nomment les « biais cognitifs ». Voici quelque biais, parfois à l’œuvre dans nos arbitrages d’épargne.
La procrastination :
Elle est considérée par les spécialistes comme une simple réaction émotionnelle erronée de défense, face à la peur ne pas savoir comment s’y prendre, ou à l’angoisse de ne pas être à la hauteur.
Le biais de statu quo.
Cette tendance nous conduit à préférer laisser les choses telles qu’elles sont. Tout changement nous apparaît spontanément comme porteur de plus de risques et d’inconvénients que de possibilités avantageuses.
Le biais d’immédiateté.
Face à un grand bénéfice ultérieur, nous avons tendance à mécaniquement privilégier une petite gratification immédiate.
Le biais d’omission.
Il s’agit d’un raisonnement stéréotypé qui nous fait considérer que commettre une erreur par une action serait plus grave que d’en commettre une par une non-décision.
En réalité, tout est beaucoup plus simple et positif que ce que les biais cognitifs suggèrent : il suffit de vous renseigner ou de contacter votre conseiller pour faire le point sur votre situation. Dès que possible si vous n’avez pas commencé !
Comment épargner avec son conjoint collaborateur quand on est dirigeant d’entreprise ?
Si votre conjoint collaborateur ou associé (marié ou pacsé) travaille dans votre entreprise — même s’il n’est pas rémunéré — vous pouvez alors cumuler les avantages sociaux et fiscaux du Plan d’Épargne Entreprise (PEE) et du Plan d’Épargne Retraite Collectif (PER Collectif).
PEE | PER collectif (ex-PERCO) | |
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Versements volontaires | 1 097 € | 2 194 € |
Taux d’abondement | 300 % | 300 % |
Montant abondement net | 2 972 € | 5 943 € |
Votre capital épargne | 4 069 € | 8 137 € |
TOTAL DU CAPITAL ÉPARGNÉ AVEC CONJOINT | 8 219 € | 16 763 € |
Cette solution vous permet d’épargner annuellement 24 982 € avec votre conjoint.