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Excédents de trésorerie : comment les placer sans se planter ?

Expert
Posté par
Benoît Fruchard
Mis à jour le
11 janvier 2024

Un excédent de trésorerie global, c’est une différence positive entre les recettes et les dépenses d’une entreprise. Avoir un excédent de trésorerie est donc indicateur d’une bonne santé financière. Mais il peut être frustrant de voir cette trésorerie perdre de la valeur avec l’inflation, alors qu’il serait possible de la faire fructifier sur des supports rémunérateurs.. Il n’est pas simple de savoir comment gérer cette trésorerie, car l’horizon de placement d’une entreprise est généralement instable. Rassurez-vous, des solutions existent pour placer son excédent de trésorerie sans se tromper, même à court terme !Comment placer son excédent de trésorerie ? Quels supports privilégier ? On fait le point avec vous !

Faites appel à un spécialiste de la trésorerie d’entreprise pour trouver la meilleure solution selon votre situation !

Excédent de trésorerie : définition et calcul

L’excédent de trésorerie est, pour une entreprise, la différence entre les encaissements et les décaissements. C’est donc le solde entre les recettes et les dépenses d’exploitation. La formule de l’excédent de trésorerie est la suivante : EBE (Excédent brut d’exploitation) – variation du besoin en fond de roulement.

La trésorerie en elle-même représente l’ensemble des liquidités mobilisables par la structure (comptes bancaires, solde de caisse…). Cette donnée est primordiale au bon pilotage de l’entreprise. La trésorerie permet en effet de payer les créanciers de l’entreprise (loyer, charges…), d’investir, d’anticiper certaines dépenses imprévues… et de réaliser des placements ou investissements. 

La formule de l’excédent de trésorerie est la suivante : EBE (Excédent brut d’exploitation) – variation du besoin en fond de roulement (BFR). Toute la difficulté consiste alors à estimer le BFR pour savoir comment placer sa trésorerie intelligemment.

Il faut en effet distinguer entre trois éléments essentiels : 

  • La trésorerie disponible à court terme (simple constat des liquidités accessibles sur les comptes de l’entreprise) ;
  • La trésorerie disponible à moyen terme (l’excédent déduit des besoins de décaissement de l’entreprise dans les mois qui viennent ) ;
  • La trésorerie disponible à plus long terme (l’excédent qui n’a pas vocation à sortir des comptes de l’entreprise, même à moyen terme).

Cette répartition, simple en apparence, suppose un suivi rigoureux des différentes créances de l’entreprise, de ses dettes et des délais de paiement. Le but est d’avoir une vision aussi précise et claire que possible de sa trésorerie prévisionnelle.

Pour obtenir une estimation fiable du BFR, il faut donc répertorier l’ensemble des encaissements et des décaissements de l’entreprise.

Dans les détails, l’EBE s’obtient donc via cette formule : 

EBE = besoins d’exploitation encaissés – besoins d’exploitation décaissés. 

Les encaissements peuvent être de l’argent déjà versé sur le compte de l’entreprise (vente) ou en prévision (subvention ou prêt en attente par exemple).

Les décaissements se répartissent entre charges fixes (loyer, abonnements…) charges variables (réapprovisionnement…) et factures diverses. Attention avec les investissements dans des actifs qui s’usent et perdent de la valeur avec le temps (une machine par exemple). Ce ne sont pas des décaissements ordinaires puisqu’ils sont amortissables sur plusieurs années. Ils ne doivent donc pas être comptabilisés en totalité au moment de l’achat. Les frais doivent être répartis sur plusieurs années selon la durée d’utilisation prévue.

La trésorerie est une notion comptable qui repose sur plusieurs indicateurs : trésorerie disponible, prévisionnelle, fond de roulement… 

Une fois les besoins en fond de roulement identifiés, l’excédent de trésorerie correspond donc aux sommes dont l’entreprise n’a pas besoin à court terme. Après avoir passé du temps à calculer son BFR, il serait dommage de « laisser dormir » sa trésorerie, sans en tirer de rémunération. Heureusement, de nombreuses solutions existent pour dynamiser ses liquidités. Et ce qui compte le plus ou presque, c’est l’horizon de placement

Lorsque l’on souhaite placer un excédent de trésorerie, il convient de garder certaines choses en tête

  • Il est important de conserver une part « liquide » : de l’argent que l’on pourra récupérer à tout moment. Sachez toutefois que plus un placement est liquide, moins il est rémunérateur. 
  • Les supports et placements les plus rémunérateurs sont souvent, aussi, les plus risqués. Les fonds en actions, par exemple, sont ceux avec le meilleur potentiel, mais ils ne présentent aucune garantie en capital. Le but est donc de trouver le juste « équilibre » selon son horizon de placement et son appétence aux risques. 
  • Diversifier est primordial. L’adage « ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier » vaut aussi en matière de gestion de ses excédents de trésorerie. Mettez en place une vraie stratégie, si possible avec l’aide de conseillers ou courtiers spécialisés. 
  • Les placements avec un horizon moyen ou long terme sont plus rémunérateurs que ceux à court terme. Sur le long terme, on lisse le risque dans le temps et on accède à des actifs plus « dynamiques ». À court terme, la rémunération est souvent basée sur les taux monétaires, lesquels sont très faibles. 

Que faire avec un excédent de trésorerie ?

Placer ses excédents de trésorerie est un enjeu majeur pour une entreprise qui tourne bien. Idem pour les associations, qui peuvent aussi se retrouver avec un excédent de trésorerie ponctuel ou régulier. 

Avant d’envisager des solutions de placement, faites un point sur vos besoins. Quelle est la somme à placer (les possibilités diffèrent selon que l’on place 10 000 ou 1 million d’euros) ? Quel est l’horizon de placement ? Quel est le niveau de risques que l’on peut accepter ? Quel degré de liquidité conserver ? Souhaite-t-on investir dans un placement « responsable » ? Quels sont les projets de l’entreprise à court, moyen et long terme ? 

Le fait de placer son excédent de trésorerie (plutôt que de le laisser sur un compte non rémunéré) permet à minima de compenser l’inflation. À moyen / long terme, cela permet aussi (et surtout) d’espérer un « vrai » rendement. 

Le marché regorge de solutions pour les entreprises qui souhaitent placer leurs excédents de trésorerie. Selon la taille de la structure, le montant à placer ou l’horizon de placement, certaines options seront préférables à d’autres. 

Voici les solutions les plus plébiscitées : 

  • Les comptes courants rémunérés pour entreprises, 
  • Les comptes d’épargne, 
  • Les comptes et dépôts à terme, 
  • Le compte-titres ordinaire de personne morale, qui permet d’accéder à toute la gamme de placements boursiers : actions, obligations, fonds en valeurs mobilières, produits structurés… 
  • Le contrat de capitalisation, accessible seulement à certaines personnes morales (entreprises gérant un patrimoine et associations), 
  • Les SCPI, 
  • Le private equity, 
  • Le crowdfunding immobilier. 

Comment placer son excédent de trésorerie à court terme ? 

Disons-le tout de suite : les solutions de placement à court terme ne sont pas les plus rémunératrices. Loin de là. Ces options servent un rendement qui peine souvent à couvrir l’inflation. 

Les comptes épargne entreprises et autres comptes courants rémunérés ont l’avantage de la liquidité et de l’absence de risques. Mais n’espérez pas trop, niveau rentabilité. Les taux sont très souvent inférieurs à 2,5%. À moins de placer des sommes très importantes, il s’agira donc plutôt de ne pas perdre d’argent, plutôt que d’en gagner. Préférez leur le compte à termes (CAT) qui sont souvent plus rémunérateurs et présentent l’avantage d’être très flexibles (nous y revenons en détail dans la suite de l’article).

Option plus intéressante : le crowdfunding immobilier. En deux mots, il s’agit de prêter de l’argent à des professionnels de l’immobilier et de percevoir des intérêts en contrepartie.  Investissement court (de 12 à 36 mois en moyenne), il permet, pour une durée fixée au départ, d’espérer entre 5 et 10 % par an en moyenne. Attention toutefois, il ne s’agit pas d’un placement sécurisé à 100 %, et le remboursement n’a lieu qu’à l’échéance. 

Citons enfin les certificats de dépôt négociables, qui sont des titres de créance émis par les banques. Pour un ticket d’entrée généralement élevé, vous aurez droit à une rémunération légèrement supérieure à celle des comptes à terme. Niveau durée, on peut aller de 1 jour à moins d’un an en général. 

Rien ne vous empêche d’investir à court terme sur des instruments ou supports qui sont plutôt recommandés à moyen / long terme. Vous devrez toutefois accepter les risques qui vont avec. Si vous investissez par exemple sur un fonds en actions, vous pourrez certes réaliser des gains, mais vous pourrez aussi accuser de très lourdes pertes. 

Faites appel à un spécialiste de la trésorerie d’entreprise pour trouver la meilleure solution selon votre situation !

Comment placer son excédent de trésorerie à moyen / long terme ? 

Pour les entreprises qui ont des excédents de trésorerie à placer, les solutions à moyen ou long terme sont plus nombreuses, ou en tout cas plus intéressantes

La première est le compte-titres ordinaire. Via un CTO, l’entreprise aura accès à toute la gamme de produits et d’instruments financiers. Il s’agit de la solution « de base » pour diversifier et dynamiser ses excédents. Attention toutefois : les risques sont élevés. C’est la raison pour laquelle il faut être prêt à investir sur le long terme, pour lisser ces risques dans le temps. Les perspectives de rendement sont alléchantes. Le CTO vous donnera notamment accès : 

  • Aux OPCVM monétaires, moins risqués mais moins rémunérateurs, 
  • AUX OPCVM actions, obligations, à formule… qui sont ceux qui offrent les meilleures perspectives de gains, 
  • Aux FCP, types FCPR (Fonds communs de placement à risques), pour investir en private equity, 
  • Aux actifs en direct : actions, obligations… 

L’entreprise qui ne dispose pas de ressources en interne pour arbitrer ses actifs a tout intérêt à confier la gestion de son portefeuille à des professionnels. On parle de gestion déléguée ou sous-mandat. Cela a bien sûr un coût. 

Les produits boursiers représentent très certainement la meilleure option pour dynamiser et diversifier au mieux ses excédents. On peut également investir sur des fonds ISR (Investissement socialement responsable), afin de placer avec un aspect social sans faire une croix sur la rentabilité. Le private equity, quoi que risqué, est aussi une belle option, via les FCPR notamment. 

Les produits structurés ont aussi de beaux arguments. Ces FCP confèrent une garantie totale ou partielle en capital à l’échéance. On investit sur une durée connue au départ. Et selon l’évolution du « sous-jacent » (indice, action…), on peut espérer des gains importants, à la fin seulement ou de manière régulière (coupons). On pourra en attendre entre 4 et 7 % par an. 

Les entreprises qui y ont droit peuvent aussi ouvrir un contrat de capitalisation. Nous y revenons juste en dessous. 

Focus sur le compte à terme : flexibilité et rémunération garantie

Placer sa trésorerie d’entreprise dans un compte à terme (CAT), c’est faire le choix de la sérénité. Voici les principaux avantages du CAT : 

  • La rémunération est connue à l’avance. Vous connaissez le taux de rendement du compte à terme au moment de la souscription. Il n’y a donc aucun risque de perte en capital. En 2023, les meilleurs comptes à terme ont servi des taux de plus de 3,5% ;
  • L’entreprise peut débloquer cet argent à tout moment. Même si des pénalités peuvent être appliquées en cas de déblocage anticipé, l’argent placé sur un compte à terme n’est pas bloqué. En cas de besoin, l’entreprise peut récupérer l’argent placé très rapidement ;
  • Vous pouvez en ouvrir autant que vous souhaitez. C’est un gros avantage pour les entreprises qui disposent d’une visibilité réduite. Vous pourrez alors clôturer un seul compte en cas de coup dur et donc limiter au maximum les pénalités ;
  • Il est flexible sur la durée. Entre 6 mois et 10 ans suivant les contrats. Il se prête donc à tous les horizons de placement (et surtout au plus court) ;
  • Il est souple au niveau des versements. Vous pouvez verser seulement une centaine d’euros sur un CAT. Le plafond, lui, est important (jusqu’à 150 000 €).

Le compte à terme est donc le placement qui se prête le mieux à l’horizon de placement incertain des entreprises. Certains placements sont néanmoins plus rémunérateurs.

Focus sur le contrat de capitalisation : risqué mais rémunérateur

Le contrat de capitalisation n’est pas accessible à toutes les personnes morales. Y ont droit les associations et certaines entreprises (celles qui gèrent un patrimoine notamment). Malheureusement, les sociétés commerciales n’y ont pas accès. 

Si votre entreprise peut y prétendre, il s’agit d’une excellente enveloppe pour placer vos excédents de trésorerie. Perspective de rendement, diversification, fiscalité… Ses atouts ne manquent pas. 

Le contrat de capitalisation vous donne accès : 

  • Au fonds euro, support sécurisé et 100 % garanti, 
  • À un large éventail d’ « unités de compte » : OPCVM, FCP… 

Vous pourrez donc arbitrer librement la répartition entre fonds euro et UC. La ventilation de votre contrat correspondra donc parfaitement à vos objectifs, le niveau de risques que vous êtes prêt à accepter… 

Niveau rendement, le fonds euro tourne aux alentours de 1 à 1,5 % par an en moyenne. Il ne s’agit donc pas de son principal intérêt. C’est plutôt la garantie en capital (l’absence de risques) qui compte ici. À l’inverse, les unités de compte ne présentent pas de garantie en capital, mais s’agissant de supports financiers, les perspectives de gains sont alléchantes. Vous l’aurez compris, il faudra toutefois investir sur le long terme afin de lisser les risques dans le temps. 

Les contrats de capitalisation jouissent en outre d’une fiscalité très privilégiée ! 

Prenez le temps de comparer. Nombreuses sont les banques, compagnies d’assurance etc. à commercialiser leur(s) contrat(s) de capitalisation. Attention au ticket d’entrée (versement minimum) et aux frais (sur versement et de gestion notamment). 

Focus sur les SCPI : de belles opportunités pour votre trésorerie d’entreprise

Les SCPI, accessibles au sein d’un compte-titres ou d’un contrat de capitalisation, sont un excellent outil de diversification. Si vous avez des excédents de trésorerie à placer, en investir une partie en SCPI est souvent une excellente idée. 

Les SCPI (Sociétés Civile de placement immobilier) sont des entités qui investissent dans l’immobilier. En acquérant des parts de ces SCPI, vous investissez vous-même en « pierre-papier ». En contrepartie, vous percevrez des revenus réguliers, générés par les loyers du parc immobilier. Cela peut se faire dans une SCI par exemple.

Grâce à ces supports, vous accédez au marché immobilier sans que votre entreprise n’investisse elle-même dans un bien immobilier. Vous évitez donc tous les tracas liés à l’investissement en direct : trouver le bien, le locataire, travaux etc. 

Le ticket d’entrée des SCPI est souvent assez important (quelques milliers d’euros). Et les frais d’entrée sont plutôt élevés (3 à 5 % en moyenne). Pour cette raison, les SCPI sont un investissement moyen voire long terme. Et il ne s’agit pas d’un placement très liquide. Vous pourrez revendre vos parts certes, mais cela pourra prendre du temps. 

Niveau rendement, comptez en moyenne entre 3 et 5 % par an, ce qui est très honorable, d’autant que les risques sont assez modérés, en comparaison d’autres fonds (en actions notamment). 

Les SCPI proposent surtout une formule d’investissement taillée sur mesure pour les entreprises : l’investissement dans des SCPI en usufruit temporaire.

Avec ce type d’investissement, l’entreprise optimise la fiscalité de sa trésorerie (elle est amortie pendant toute la période où l’entreprise est usufruitière), tout en obtenant un rendement net avant impôt qui avoisine les 5% (sur 3 à 10 ans). Pour tout savoir sur ce placement très attractif pour les entreprises, rendez-vous ici : 

SCPI en usufruit : boostez votre trésorerie d’entreprise !

Exemple de placement d’excédent de trésorerie optimisé 

Prenons l’exemple d’un chef d’entreprise dont la trésorerie disponible à court terme est de 140 000 €. Après avoir fait l’inventaire de ses flux d’encaissements et de décaissements, il estime son besoin en fonds de roulement à 40 000 €.

Il lui reste donc 100 000 € à placer. Il doit trouver un compromis qui lui permette de concilier ces trois besoins : 

  • Il souhaite garder une certaine liquidité, car il n’exclut pas de réaliser certains investissements dans les 2 années qui viennent et a une visibilité réduite de son chiffre d’affaires prévisionnel (sa production est soumise à une forte saisonnalité) ; 
  • Il veut en même temps tirer profit au maximum de sa trésorerie et donc booster autant que possible son rendement ;
  • Enfin, il est à une dizaine d’années de la retraite et n’a pas envie de sortir toute sa trésorerie au prix fort (sortir sa trésorerie suppose de s’acquitter de la flat tax, soit 30% d’imposition)

Il pourra lui être conseillé la stratégie suivante : 

  • Sécuriser la moitié de sa trésorerie en la plaçant dans des comptes à terme. Pour éviter d’avoir à fermer un compte de façon anticipée et donc de subir des pénalités, il peut par exemple ouvrir 2 comptes à terme de 25 000 € chacun. L’un d’entre eux peut être à horizon court (un an contre deux ans ou plus pour l’autre). S’il doit débloquer 10 000 € non prévus (par exemple), il pourra le faire sur un seul de ses comptes. Dans le cas où le déblocage se fait dans l’année, il aura limité les pénalités en souscrivant deux comptes et il n’en paiera pas du tout s’il doit débloquer cet argent la deuxième année.
  • Cumuler rendement et optimisation fiscale grâce à l’investissement en SCPI. On l’a vu, le chef d’entreprise souhaite faire fructifier sa trésorerie à des taux attractifs, mais il souhaite aussi optimiser sa fiscalité et éviter une sortie au prix fort (en d’autres termes, éviter la flat tax à 30%). Il peut donc placer les 50 000 € restants dans des SCPI en usufruit temporaire. Cela lui permet de sortir 50 000 € de trésorerie sans fiscalité (et même d’amortir son investissement), tout en bénéficiant d’un rendement attractif s’il choisit bien la SCPI (entre 4 et 7% en 2023 chez les meilleures SCPI). Cette trésorerie étant disponible à long terme, il peut choisir d’étaler la clé de démembrement sur 5 à 7 ans par exemple.
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