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Cleerly 8 minutes de lecture

Quel véhicule d’investissement choisir ?

Expert Benoît Fruchard
Posté par
Benoît Fruchard
Mis à jour le
04 septembre 2023

Un véhicule d’investissement est une société dont l’activité est d’investir sur des marchés financiers, immobiliers ou encore dans des entreprises innovantes. Pour une partie des véhicules, vous placez de l’argent en tant qu’investisseur et vous bénéficiez alors de la gestion collective et du professionnalisme de ces sociétés de gestion. Pour une autre partie des véhicules, il s’agira d’utiliser des sociétés comme les SCI pour faciliter l’investissement en famille ou avec des amis et favoriser la transmission. Alors quels sont les différents véhicules d’investissement immobilier et financier ? Comment choisir un fonds d’investissement ? On fait le point !

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Qu’est-ce qu’un véhicule d’investissement ?

Un véhicule d’investissement est une personne morale, c’est-à-dire une société qui investit dans des actifs pour le compte des associés ou actionnaires.

Concrètement, la société de gestion investit les fonds collectés pour le compte des investisseurs dans différentes catégories d’actifs comme des actions, des obligations ou encore des immeubles.

C’est pourquoi on retrouve plusieurs types de fonds d’investissement comme les fonds communs de placement, les fonds indiciels, les fonds d’investissement immobilier, les fonds d’investissement à capital variable, les sociétés civiles immobilières… En tant qu’investisseur, vous avez donc la possibilité de diversifier votre portefeuille de gestion en fonction de votre stratégie et de votre profil investisseur.

En outre, les véhicules d’investissement permettent d’investir dans des actifs difficilement accessibles à titre individuel, offrant pour certains des avantages fiscaux.

Voyons ensemble, les différents véhicules d’investissement immobilier et financier !

Quels sont les véhicules d’investissement immobilier les plus courants ?

Un véhicule d’investissement immobilier est une société créée pour investir spécifiquement dans le secteur de l’immobilier. Parmi les différents véhicules, on retrouve des sociétés plus ou moins connues :

  • SCI (société civile immobilière) : Il s’agit d’une société composée d’au moins 2 personnes ayant le statut d’associé. Ce dispositif permet de posséder une société uniquement dédiée à la réalisation de projets immobiliers. Il existe des SCI familiales, des SCI quelques associés ou des SCI avec des milliers d’associés gérée par des sociétés de gestion.
  • SCPI (société civile de placement immobilier) : Il s’agit de sociétés de placement collectif non coté en bourse. Elles sont constituées à 90% d’actifs immobiliers. En effet, elles ont pour objectif l’acquisition et la gestion d’un patrimoine immobilier. En tant qu’investisseur, vous achetez des parts et devenez ainsi associé. Vous percevez alors des dividendes à hauteur du nombre de parts que vous détenez.
  • SIIC (société d’investissement immobilier cotée) : Une SIIC est une société foncière spécialisée dans l’acquisition et la gestion de patrimoine immobilier. Elle se distingue des SCPI par la nature des investissements qui sont cotés en bourse. Par conséquent leur valeur est susceptible d’évoluer quotidiennement. Inspirés des Reits, les SIIC sont transparentes fiscalement, ce qui veut dire qu’elles ne sont pas imposées à l’IS (impôts sur les sociétés). La société reverse la majorité des revenus aux actionnaires sous forme de dividendes. On peut dire qu’une SIIC est au carrefour de la Bourse et l’immobilier !
  • OPCI (organisme de placement collectif en immobilier) : Alternative à la SCPI, un OPCI est un véhicule d’investissement immobilier composé d’actifs immobiliers, mais aussi de 10% d’actifs liquides permettant de racheter des parts des investisseurs souhaitant quitter le fonds. Un OPCI peut donc investir en immeubles, mais aussi en actifs immobiliers indirects. La forme juridique d’un OPCI peut être soit une société de placement à prépondérance immobilière à capital variable (SPPICAV) soit un fonds de placement immobilier (FPI).

Quels sont les différents véhicules d’investissement financier ?

Quand on parle de placement en bourse, on parle généralement d’organisme de placement collectif (OPC). Ces fonds d’investissement peuvent investir dans de grandes entreprises françaises, européennes ou mondiales ou des petites entreprises cotées, mais aussi sur des matières premières ou des devises.

Ainsi, parmi les véhicules d’investissement financier, on retrouve :

  • Les OPCVM (organisme de placement collectif en valeurs mobilières) : Ce véhicule d’investissement permet d’investir sur les marchés financiers. Concrètement, vous achetez des parts dans un fonds qui avec votre épargne va acheter des actions, des obligations ou encore des titres de créances par exemple. Un OPCVM peut prendre la forme d’un FCP (fonds commun de placement) ou de SICAV (société d’investissement à capital variable).
  • Les fonds indiciels et les ETF :  Il s’agit d’un fonds investi en actions cotées en bourse dont l’objectif est de suivre la performance d’un indice boursier. Investir dans un ETF permet par exemple d’investir dans plusieurs entreprises du CAC 40 en achetant uniquement une part d’un ETF. L’avantage des fonds indiciels est également que les frais de gestion sont moins importants que les OPCVM ou les FCP.
  • Les hedge funds ou fonds de couverture : Il s’agit d’un fonds d’investissement privé qui a recours à des montages financiers complexes. Le but de ce fonds est de placer l’argent des investisseurs sur les marchés afin d’obtenir les meilleurs rendements possibles. Les hedges funds sont basés sur une stratégie spéculative qui reposent souvent sur des produits dérivés, l’effet de levier ou encore la vente à découvert.
  • Les FIA (fonds d’investissement alternatifs) : Il s’agit de tous les fonds d’investissements collectifs qui ne sont pas conformes à la directive OPCVM. Un FIA est un organisme de placement collectif qui lève des capitaux auprès d’investisseurs en vue de les investir avec une politique définie. Parmi les FIA on retrouve par exemple les FES (fonds d’épargne salariale), les SLP (sociétés de libre partenariat), les SEF (société d’épargne forestière) …
  • Les fonds de private equity : C’est-à-dire les FCPR (fonds commun de placement à risque), les FCPI (fonds commun de placement dans l’innovation) ou FIP (fonds d’investissement de proximité). Le but de ces fonds est de financer le développement d’entreprises non cotées. Ils investissent donc dans des startups ou des PME.

Comment bien choisir son fonds d’investissement ?

Comme nous venons de le voir, il existe de nombreux types de fonds d’investissement, qu’ils soient immobiliers ou financiers. À chaque fonds correspond des objectifs, des stratégies d’investissement, mais aussi des risques différents. Il est donc important de choisir ces fonds en fonction de votre profil investisseur et de vos objectifs.

Avant de vous lancer, vous devez alors procéder par étape :

  • Définir vos objectifs : Dans un premier temps, vous devez déterminer vos objectifs afin d’élaborer une stratégie. Souhaitez-vous valoriser votre capital, diversifier votre portefeuille ou encore générer des revenus complémentaires ? Définir un objectif clair et un horizon d’investissement permet de vous aider à choisir un fonds d’investissement correspondant à vos besoins.
  • Déterminer votre profil investisseur : il s’agit de déterminer quel type d’investisseur vous êtes. Prudent, équilibré ou dynamique ?  En fonction de votre tolérance au risque,  le fonds d’investissement adapté peut être différent. Sachant que généralement, les fonds offrant une performance importante sont aussi les plus risqués !
  • Analyser la gestion du fonds d’investissement : Se renseigner sur la société de gestion et les résultats du fonds d’investissement est judicieux avant de se lancer. Mais attention, les performances passées ne présagent pas des performances futures. Il s’agit ici d’analyser l’historique du fonds afin de vous faire une idée de sa stabilité et de sa gestion.
  • Vérifier les frais de gestion : Selon les fonds d’investissement, les frais associés sont plus ou moins élevés ayant un impact direct sur la rentabilité de l’investissement. Vous devez donc opter pour un fonds avec des frais réduits !

Dans tous les cas, il est conseillé de diversifier son portefeuille d’actifs. Ainsi, vous limitez les risques liés à la fluctuation du marché. N’hésitez donc pas à vous rapprocher d’experts afin de vous renseigner sur les différentes possibilités d’investissements en fonction de votre situation et vos objectifs !

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Comment bien choisir son véhicule d’investissement ?

Il doit être choisi en fonction de ses objectifs, de son profil de risque et il faut penser à faire une étude sur la société de gestion (toutes ne se valent pas). Vous pouvez vous rapprocher d’un cabinet de gestion de patrimoine indépendant qui fera ce travail d’analyse pour vous.

Faut-il privilégier les fonds d’investissement immobilier ou les fonds financiers ?

Il n’y a pas de bonnes réponses à cette question. Tout dépendra de votre profil investisseur, de la conjoncture économique et de votre horizon de placement. Il est par ailleurs conseillé de diversifier au maximum son portefeuille d’actifs.

L'auteur

Benoît Fruchard

Fondateur de Cleerly - Conseiller en gestion de patrimoine

Benoît Fruchard est passionné de finances personnelles depuis son plus jeune âge. Après une licence d'économie à l'Université de Nantes puis un Master à l'Université de Bordeaux, il rentre en école de commerce à Rouen. Il a travaillé 2 ans au sein de la BNP Paribas puis 5 ans chez un courtier en ligne. En 2021, il a créé Cleerly, un cabinet en gestion de patrimoine et un site pour démocratiser les finances personnelles... en savoir plus

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